Eliane KLEIN (FN) et Antoine HERTH (Parti Caméléon) ne signent pas pour le retour à l’Alsace

Extrait DNA du 6 Juin 2017

Commentaire:

Électeurs de la 5e circonscription du Bas-Rhin,
Vous avez de la chance ! Pour vous, les choses sont claires : sur les trois candidats principaux, un seul a exprimé sa volonté « que l’Alsace retrouve une institution politique propre » en répondant au questionnaire de l’Initiative Citoyenne Alsace, et ce candidat, naturellement, c’est Gérard Simler.

7 députés sortants LR-UDI ont également répondu « oui » au retour d’une institution alsacienne : Antoine Herth ne l’a pas fait. On a cherché son nom parmi les 2 macronistes (LREM) qui souhaitent également une institution politique pour l’Alsace, sait-on jamais… mais, là non plus, pas de trace du député sortant. Antoine Herth se démarque donc, même parmi ses collègues de la droite alsacienne, par son renoncement à défendre l’Alsace.

Du côté du FN, seuls 3 candidats semblent approuver le retour à une Région Alsace : Éliane Klein n’en fait pas partie. La candidate FN a bien appris la ligne officielle de sa formation politique, hostile à toute représentation régionale.

La conclusion coule de source pour tous les électeurs qui aiment l’Alsace dans la 5e circonscription du Bas-Rhin : Il n’y aura qu’un seul bulletin de vote alsacien les 11 et 18 juin, c’est le bulletin de vote Gérard Simler, sous les couleurs d’Unser Land !

Wähla mìt! Wähla d’r Simler!

« L’âme de l’Alsace » – Extrait DNA édition Sélestat du 12 mai 2017

Gérard Simler (65 ans) se revendique d’une Alsace rurale, avec des valeurs qu’il place au centre. Médecin généraliste, à mi temps désormais, il est élu depuis 2001.

Son enfance, Gérard Simler l’a passée à Schwobsheim, « un petit village du Ried un peu hors du monde », au sein d’une famille d’agriculteurs. Né dans les années 1950, il a l’alsacien pour langue première, avant de se mettre au français, vers six ans, une fois à l’école. Continuer la lecture de « L’âme de l’Alsace » – Extrait DNA édition Sélestat du 12 mai 2017

Chez les Richert on ne mord pas la main qui vous nourrit

(DNA 13/04/2017 en page politique) Philippe Richert, président de la région Grand Est, a fait connaître ce matin dans un communiqué son soutien au recours du maire de Fessenheim Claude Brender contre le décret de fermeture de la centrale nucléaire. « Le dépôt de ce décret est une aberration que je ne peux que contester », s’insurge M. Richert, selon qui « depuis 2012, François Hollande cherche à faire de la fermeture de Fessenheim LA promesse qu’il aura tenue bien avant que des études sur la viabilité et le niveau de sécurité de la Centrale soient encore lancées ». Aux yeux du président du Grand Est, « imposer la fermeture est une décision de pur affichage et en contradiction avec les décisions aussi bien de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) que du Conseil d’administration, qui sont les acteurs légitimes pour acter la fermeture. L’Etat ne dispose d’aucun fondement objectif pour cette parution et impose, une fois de plus, une de ses décisions sans concertation aucune ! » M. Richert, tout en jugeant « inéluctable que des fermetures de centrales nucléaires doivent intervenir à terme », estime que « l’usine de Fessenheim mérite mieux que d’être un sacrifice sur l’autel médiatique et politique, avec des conditions de fermeture inimaginables en termes de dynamique territoriale, de la ville de Fessenheim à l’échelle de la région Grand Est ». « Je ne peux, ajoute til, me résoudre à accepter ce gâchis industriel et économique qui scandalise à la fois tout le personnel de l’électricien français que l’ensemble des élus locaux. C’est pourquoi je soutiens le recours en justice du maire de Fessenheim, Claude Brender, qui subit comme nous cette décision nationale ». Dès dimanche, le conseil départemental du Haut Rhin, par la voix de son président Eric Straumann, avait annoncé qu’il « se joindra aux côtés de la commune de Fessenheim pour engager tous les recours possibles et faire que le devenir de Fessenheim s’inscrive dans une démarche concertée et respectueuse de la loi »

Commentaire:

Mr Richert ne perd pas une occasion de s’engager contre l’état dans le dossier de la fermeture de Fessenheim. On assiste à une confrontation entre l’état qui a conditionné la fermeture du site de Fessenheim à la mise en service de l’EPR de Flamanville et EDF. On peut aisément comprendre qu’il prenne la défense de l’emploi même si, dans cette affaire, on pourrait épiloguer longuement sur le retard pris dans les énergies renouvelables par la France à cause d’une politique énergétique dite du ‘tout nucléaire’ beaucoup plus gourmande en fonds publiques que communément admis.
De plus, la question du démantèlement n’est ni techniquement claire, ni même maîtrisée, et le budget alloué à l’opération est probablement largement sous-évalué.
Le contexte économique est donc très difficile pour notre électricien et les prises de positions de Richert, même dénuées de vision d’avenir, peuvent paraître légitimes.
Mais, on peut néanmoins mettre en doute sa neutralité dans cette affaire car des personnes proches sont employées directement par l’électricien. Il est légitime d’avoir des atomes crochus pour les siens, mais il gagnerait à être un peu plus discret dans le dossier.
Si seulement il avait mis en son temps autant d’énergie à défendre les Alsaciens…

 

Unser Land et la défense de l’alsacien : pas de posture, mais un programme.

Brève sur Laurent Furst dans les DNA (Sélestat) du lundi 10 avril (postures).

Nul ne peut dénier au député « républicain » Laurent Furst, dans la circonscription voisine, sa qualité de défenseur de l’Alsace. Mais cette défense
doit s’appuyer sur une connaissance solide des réalités institutionnelles, sans quoi elle se condamne par elle-même. Or Laurent Furst a visiblement fait preuve d’un grand amateurisme en s’indignant de l’absence de l’alsacien dans l’arrêté du 15 mars 2017, qui crée les options  basque, breton, catalan, corse, créole, occitan-langue d’oc et tahitien au concours de l’agrégation (voir la bien nommée rubrique « postures » des DNA du 10 avril dernier). Car l’agrégation en langue régionale alsacienne existe déjà : il s’agit de l’agrégation d’allemand, puisque l’allemand, forme standard de nos dialectes alémanique et francique, est reconnu comme la « langue régionale d’Alsace ». C’est ainsi que les élèves de section bilingue passent le Diplôme National du Brevet avec cette mention. Continuer la lecture de Unser Land et la défense de l’alsacien : pas de posture, mais un programme.